Brownstone Foundation Projets culturels et humanitaires pour permettre plus de justice sociale. Cultural and humanitarian projects to help obtain social justice. Proyecto cultural humanitario para ayudar a conseguir justicia social.

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Michel Pérez Pollo – 16 octobre – 14 novembre

2021. 195x195cm. oil on linenLa Fondation Brownstone a le plaisir d’accueillir Michel Pérez Pollo (Manzanillo, 1981).
Michel Pérez Pollo est sans aucun doute l’un des peintres cubains les plus remarquables de sa génération. Ses oeuvres – qui vont du petit au grand format – et son style de prime abord naïf font de lui un artiste singulier au sein de la peinture cubaine. « Ses peintures transfigurent les objets qu’il recycle, combine, assemble et modèle à partir de sculptures réalisées avec de la pâte à modeler, de l’argile, du bois, de la pierre, des fruits…, pour questionner physiquement l’acte de regarder, d’observer, de scruter l’apparence et l’essence des choses. Son oeuvre naît d’une déviation consciente de notre conception empirique du monde ; elle a le pouvoir poétique de déterminer ses différentes perspectives et d’arrêter le temps, le temps humain juste, en l’étirant pour dynamiser l’espace et voir apparaître l’immanence des choses ». [François Vallée, novembre 2020].
VERNISSAGE LE SAMEDI 16 OCTOBRE DE 14H30 À 21H
EXPOSITION DU 16 OCTOBRE AU 14 NOVEMBRE 2021
DU MERCREDI AU DIMANCHE DE 14H30 À 19H
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29/09/2021

Face à Face – Cara á Cara Roberto Diago – Ernest Pignon-Ernest – 11 Septembre – 10 Octobre

INVITCARACARAFONDATIONBROWNSTONEROBERTODIAGOERNESTPIGNONERMESTSEPTEMBRE2021

L’art comme résistance

La quatrième exposition « Face à Face / Cara á Cara » – série de rapprochements entre la culture cubaine et étrangère réunit du 9 septembre au 10 octobre 2021, Roberto Diago (La Havane, 1971) et Ernest Pignon-Ernest (Nice, 1942) qui ont pour point commun de dénoncer le racisme à travers leurs œuvres le racisme.

Il est difficile de croire que dans un pays comme Cuba, où 45% de la population est composée de Noirs et de mulâtres, il existe encore des problèmes de discrimination raciale. Roberto Diago, un des artistes majeurs de la scène contemporaine cubaine a reçu l’influence légendaire d’une génération d’importants musiciens et artistes noirs de Cuba, fondateurs de genres musicaux et avant-gardistes du modernisme pictural comme notamment celle de son grand-père le peintre Roberto Diago Querol.

Dans les installations, photographies, peintures figuratives et abstraites de Roberto Diago les mêmes thématiques se retrouvent : les relations raciales à travers l’histoire, l’inégalité et la discrimination subis par les Noirs. Roberto Diago utilise et expérimente des matériaux comme le fer, le bois, la corde, la toile de jute, ou le tissu utilisé à Cuba pour habiller les divinités religieuses afro-cubaines, et des éléments extraits de la vie quotidienne qui donnent à ses œuvres une forte charge symbolique.

Dans un entretien réalisé en 2019 avec Gilbert Brownstone, (L’art à Cuba, Ed. Flammarion) Roberto Diago parle ainsi de sa démarche :

« L’art a un rôle multiple. Cela dépend de l’artiste, de l’être humain que l’on porte en soi. Je fais partie des artistes qui à travers leur art s’engage dans les événements collectifs. .. J’interprète une histoire, un héritage, dans mon cas celui de l’homme noir et de l’esclavage. Pour moi c’est le racisme qui est l’un des pires maux de l’humanité et qui malheureusement comme un virus mute et prend de multiples et nouvelles formes… Cela me touche de près. J’appellerai cela un art de lutte… C’est une façon de crier, de m’imposer face à l’injustice, de continuer à produire pour que d’autres générations puissent vivre un monde meilleur. Et oui je crois que c’est possible. »

Ernest Pignon-Ernest (Nice, 1942) depuis la fin des années soixante colle des images à travers le monde qui évoquent des événements et des figures historiques. Ses œuvres éphémères, sérigraphies grandeur nature, qui habillent les murs des villes se font l’écho d’événements ou de figures historiques. Son engagement en particulier contre le régime de l’Apartheid en Afrique du Sud dès 1974 l’a propulsé sur le devant de la scène internationale. Injustice, inégalités, exclusion et racisme sont également les thèmes récurrents de son travail qu’il intervienne en Haïti, en Palestine, en France, en Italie ou en Afrique.

 » Rien ne me destinait à m’intéresser particulièrement à l’Afrique du Sud, mais en 1974, Nice, une ville cosmopolite s’est jumelée avec le Cap. Quelques mois auparavant les Nations Unies avait déclaré l’Apartheid crime contre l’humanité. Pour moi, petit-fils d’immigrés italiens, ce jumelage était une trahison de l’histoire de notre ville qui avait accueilli Apollinaire, Romain Gary. J’ai alors réagi comme je le fais toujours avec des collages et j’ai inondé la ville de centaines d’images représentant une famille de noirs derrière des barbelés. Tout cela montrait ce qu’il y avait d’injuste et de criminel, de négation de l’humanité dans cette union.« 

L’exposition personnelle que lui consacre la galerie Lelong à Paris du 9 septembre au 23 octobre 2021, en parallèle de ce Face à Face avec Roberto Diago à la Fondation Brownstone, présente les derniers travaux d’Ernest Pignon-Ernest réalisé en Haïti autour de Jacques Stephen Alexis (1922-1961) : « J’ai découvert son écriture et son destin, qui se conjuguent pour faire de lui une de ces figures, comme Mahmoud Darwich, Neruda ou Pasolini, qui incarnent leur époque, leur communauté, leur peuple, son histoire et leurs aspirations.

 

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08/07/2021

VIRUS par ANTOINE D’AGATA jusqu’au samedi 16 Janvier 2021

INSTALLATIONVIRUSANTOINEDAGATAFONDATION BROWNSTONE, 26 rue Saint Gilles 75003 Paris.

Du mercredi au dimanche 15h-20h.

DOSSIER DE PRESSE VIRUS ANTOINE D’AGATA

Antoine d'Agata série Lockdown, Paris, avril 2020 © Antoine d’Agata - Magnum Photos Courtesy Magnum Gallery et Galerie des Filles du calvaire
Antoine d’Agata série Lockdown, Paris, avril 2020 © Antoine d’Agata – Magnum Photos Courtesy Magnum Gallery et Galerie des Filles du calvaire
Antoine d'Agata Service RÉA COVID, Hôpital Bagatelle, Bordeaux, Avril 2020 © Antoine d’Agata - Magnum Photos. Courtesy Magnum Photos Gallery et Galerie les Filles du Calvaire.
Antoine d’Agata Service RÉA COVID, Hôpital Bagatelle, Bordeaux, Avril 2020 © Antoine d’Agata – Magnum Photos. Courtesy Magnum Photos Gallery et Galerie les Filles du Calvaire.
Antoine d'Agata SERVICE RÉA COVID -19', Hôpital Bagatelle, Bordeaux, Avril 2020 © Antoine d’Agata - Magnum Photos
Antoine d’Agata SERVICE RÉA COVID -19′, Hôpital Bagatelle, Bordeaux, Avril 2020 © Antoine d’Agata – Magnum Photos
VIRUS, édition Studio Vortex, octobre 2020
VIRUS, édition Studio Vortex, octobre 2020

Installation d’ANTOINE D’AGATA – Commissariat : Antoine d’Agata et Samantha Barroero

Dans les circonstances qui ont marqué le monde ces derniers mois, nous avons souhaité vous faire découvrir VIRUS, le regard d’Antoine d’Agata sur la crise sanitaire provoquée par le Covid-19 et ses résonances sociales et politiques. L’exposition présente une installation de plus de 1 000 photographies sur les 13 000 réalisées par Antoine d’Agata entre le 17 mars et le 20 mai 2020 et préfigure la sortie le 29 octobre 2020 du nouvel Opus de l’artiste édité par le Studio Vortex.

“ Nous ne sommes qu’un peu de chaleur solaire emmagasinée, organisée, un souvenir de Soleil. Un peu de phosphore qui brule dans les méninges du monde. ” Paul Cézanne

Dès le premier jour du confinement consécutif à l’épidémie de Covid-19, Antoine d’Agata a parcouru les rues de Paris avec une caméra thermique pour enregistrer, à sa manière, l’épisode viral qui a fait de la ville un étrange théâtre d’âmes errantes, de têtes baissées et de corps fuyants. C’est comme « agent de contamination » qu’il s’est engagé dans l’expérience ouverte par l’épidémie et le confinement. D’abord attiré par la façon dont cet appareil thermodynamique enregistre les différents rayonnements infrarouges (ondes de chaleur) émis par les corps et qui varient en fonction de leur température, l’artiste a vite été fasciné par un processus qui réduit les sujets humains à des figures essentielles, dénuées de caractéristiques ou spécificités superflues. Installé deux mois durant dans les bureaux de l’agence Magnum à Paris, il a utilisé la technique thermique pour rendre compte de l’imprégnation de la ville désertée dans le confinement : ville plongée dans le silence, traversée par des corps aux attitudes stéréotypées, habitée surtout par les sans abris qui apparaissent, à l’image, comme les derniers corps véritablement vivants et résistants, les compositions austères et teintées de flammes offrant une vision alternative et dystopique des rues qui se vident. (…) La situation requérait des veilleurs. Mathilde Girard, philosophe et écrivaine, écrit dès le début du confinement des fragments de ce qu’elle perçoit dans l’emballement des discours et des règles sanitaires, ce qu’elle voit dans la rue, les histoires qu’elle entend. En écrivant, il s’agissait pour elle, sans juger, de veiller aux effets du confinement sur la séparation entre les corps ; décrire tout ce qui apparaissait de stupéfiant dans la ville, comment les habitants se comportaient les uns avec les autres, comment les oiseaux volaient. Au bout d’une quinzaine de jours, elle prend contact avec Antoine d’Agata pour prendre de ses nouvelles. Ils étaient seuls l’un et l’autre dans la ville. Ils ont commencé une correspondance : Antoine envoyant les photos qu’il prenait; Mathilde ses fragments. Il est apparu très vite qu’une vérité se dégageait de cet échange et du rapport entre image et texte. Un sentiment de responsabilité, d’obligation collective, de voir et saisir en détail, jour après jour, le mélange de violence et de douceur, d’austérité politique et de solidarité a guidé leur démarche. Le geste photographique et le travail littéraire se sont rencontrés dans ce même souci, dans cette situation tragique et froide dont ils ne pouvaient se détourner.

L’ouvrage VIRUS, sous la direction de Tania Bohórquez et édité par le Studio Vortex en octobre 2020 accompagne l’exposition :

Photographies de ANTOINE D’AGATA, Textes de MATHILDE GIRARD, MEHDI BELHAJ KACEM, PHILIPPE AZOURY, LÉA BISMUTH, JUAN BRANCO, YANNICK HAENEL et FREDERIC NEYRAT.
Cet ouvrage a reçu le soutien de la Fondation Antoine de Galbert. Contact: www.studio-vortex.com

 

L’exposition a été produite en partenariat avec LE BAL dans le cadre du projet de soutien à la
création « Après » par TRAM Réseau art contemporain Paris / île-de-France et la Mairie de Paris.

 

Antoine d’Agata est membre de l’agence Magnum Photos et est représenté par la Galerie
des Filles du Calvaire à Paris.

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19/01/2021
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